Olga Ravn

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Olga Ravn
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
Olga Sofia RavnVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Aurehøj Gymnasium (d) (jusqu'en )
Forfatterskolen (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Rédactrice à
Politiken, Hvedekorn (en), Trappe tusind (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Peter Ravn (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Anne Dorte Michelsen (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Testrup Højskole (en)
GyldendalVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Site web
Distinction
Michael Strunge Award (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Olga Sofia Ravn, née le [1] à Copenhague, est une poétesse et romancière danoise. Sa poésie et son premier roman Célestine (2015) ont été acclamés par la critique. Elle a aussi travaillé comme traductrice et comme critique littéraire pour Politiken et plusieurs autres publications danoises.

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Olga Ravn est née à Copenhague et y a grandi. Elle est la fille de la chanteuse Anne Dorte Michelsen (en) et de l'artiste visuel et designer Peter Ravn. En 2010, elle est diplômée de la Forfatterskolen, l'école des auteurs[2],[3].

Travail littéraire[modifier | modifier le code]

En 2008, Olga Ravn publie son premier poème dans le magazine littéraire danois Hvedekorn (en). Depuis, sa poésie est parue dans Konvolut 28/6 , Trappe Tusind , Verbale Pupiller , Antologi 2010 et Forfatterskolens Afgangsantologi 2010 [3]. La critique a qualifié ses premiers poèmes comme « rythmés, ludiques, sensuels et riches en images »[3].

En 2012, Olga Ravn publie son premier recueil Jeg æder mig selv som lyng ("Je me mange comme de la bruyère"). Ce recueil explore la façon dont le corps des jeunes femmes réagit à l'amitié, au sexe et à l'amour[4],[5]. En 2013, le recueil a été traduit en suédois[6].

En 2014, Olga Ravn publie Mean Girl, un recueil composé de feuilles de papier colorées et paillettes[7]. Seuls 250 exemplaires ont été publiés, chacun préparé avec une attention individuelle afin qu'aucun ne soit identique[4],[8]. En 2015, une sélection de Mean Girl, intitulée Mean Girl (et utdrag), est traduite en norvégien, publiée par Flamme Forlag (no)[9],[10].

En 2015, Olga Ravn participe à l'édition de textes oubliés de la poétesse danoise Tove Ditlevsen. L'ouvrage s'intitule Jeg ville være enke, og jeg ville være digter: Glemte tekster af Tove Ditlevsen ("Je voulais être veuve, et je voulais être poète : Textes oubliés de Tove Ditlevsen ")[11],[12],[13],[14].

La même année, elle publie son premier roman Célestine. Ce dernier porte sur l'obsession qu'avait une institutrice pour un fantôme lui ressemblant beaucoup hormis le fait, souligne l'enseignante, qu'elle ne soit pas morte[15].

Ravn publie régulièrement de courts écrits, des vidéos et des photos sur son blog et son compte Tumblr[4].

Réception critique[modifier | modifier le code]

En 2011, Olga Ravn a reçu une critique positive dans l'édition d'automne du Danish Literary Magazine qui décrivait son premier recueil de poésie, Jeg æder myself som lyng , comme « un recueil passionné et lyrique qui traite de l'affranchissement du rôle de jeune fille ». On a aussi pu le décrire comme « débordant de talent » , « ambitieux et bien ficelé »[16].

À propos de Celestine, Søren Kassebeer, journaliste littéraire au Berlingske, complimente Olga Ravn pour son utilisation du langage : « Elle peut accomplir tellement de choses avec des mots... Il semble n'y avoir aucune limite à sa capacité à créer des images.» Néanmoins, bien que le critique trouve Célestine lisible, il ne le considère pas comme un succès complet, commentant qu'il s'attarde constamment sur les sentiments exprimés soit par le narrateur, soit par le fantôme, plutôt que de simplement dire ce qui doit être dit[15]. Lilian Munk Rösing, du quotidien Politiken, est particulièrement impressionné par l'utilisation d'images et de métaphores par la poétesse, devenant totalement obsédé par sa maîtrise d'un langage puissant et parfois humoristique[17]. Victor Malm, du quotidien Sydsvenskan, dit que « le roman [ressemble à] Marguerite Duras et Clarice Lispector » et que « grâce à un flux intensif de scènes, d'images et de souvenirs, un sentiment de vide de la vie à venir est évoqué.» [18].

En 2019, Olga Ravn a reçu le prix Béatrice (en), un prix littéraire décerné par l'Académie danoise. The Employees (en), la traduction anglaise de roman De ansatte, a été sélectionné pour le prix international Booker[19].

Autres activités[modifier | modifier le code]

Olga Ravn est professeur d'écriture à l'université populaire Testrup Højskole. Elle est aussi critique littéraire pour le Politiken et éditrice dans la maison d'édition Gyldendal[2],[6].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Poèmes[modifier | modifier le code]

Articles sélectionnés[modifier | modifier le code]

  • (da) « Olga Ravn: Tove, pengene og skriften », Politiken,‎ (lire en ligne)
  • (da) « Sorry Mallarmé », Information.dk,‎ (lire en ligne)
  • (da) « Olga Ravn: At skrive er en måde at tænke på », Politiken,‎ (lire en ligne)
  • (da) « Nomineret: Ida Jessen », Information.dk,‎ (lire en ligne)
  • (da) « Nomineret: Yahya Hassan », Information.dk,‎ (lire en ligne)
  • (da) « Jeg var Vita Andersens sætning », Information.dk,‎ (lire en ligne)
  • (da) « Med kærlige hilsner », Information.dk,‎ (lire en ligne)
  • (da) « Om spøgelser i april », Information.dk,‎ (lire en ligne)
  • (da) « En død mands damer », Information.dk,‎ (lire en ligne)
  • (da) « Ikke til oversættelse », Information.dk,‎ (lire en ligne)
  • (da) « Jeg skriver til dem fra kysten ... », Information.dk,‎ (lire en ligne)

Comme éditrice[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Olga Ravn » (voir la liste des auteurs).
  1. (da) « Olga Ravn (f. 1986) », Danske Litteraturpriser (consulté le ).
  2. a et b (da) Kim Skotte, « Man føler sig fedtet til af livet », Politiken,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b et c [PDF] (en) « Copenhagen International Poetry Festival 2011 », LiteraturHaus (version du sur Internet Archive).
  4. a b et c (da) « Olga Ravn », Litteratursiden.dk (consulté le ).
  5. (da) « Olga Ravn », Forfatterweb (consulté le ).
  6. a et b « Welcome, Olga Ravn! », Stockholm International Poetry Festival 2015, (consulté le ).
  7. (da) Olga Ravn, « Mean Girl », (consulté le ).
  8. (da) Linea Maja Ernst, « ’Ting jeg hader er / at jeg hader mænd’ », Dagbladet Information,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (da) « Olga Ravn », olga-ravn.blogspot.dk (consulté le ).
  10. (no) Ylva Monsen, « Boksingel – genuin storhet i lite format », sur Kulturutvalget, (consulté le ).
  11. (da) « Opdullet Ditlevsen », Dagbladet Information,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (da) Lilian Munk Rösing, « Ny Tove Ditlevsen-bog er en skøn og rørende geniscenesættelse », Politiken,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. (da) Eva Pohl, « Jeg tror, jeg er en lille smule sindssyg », Berlingske,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (da) « Olga Ravn », olga-ravn.blogspot.dk (consulté le ).
  15. a et b (da) Søren Kassebeer, « Olga Ravn romandebuterer talentfuldt, men lidt uforløst », Berlingske,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. [PDF] (en) « Danish Literary Review » (version du sur Internet Archive), p. 28.
  17. (da) « Olga Ravn slipper raseriet løs med et besættende sprogligt overskud », Politiken,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (sv) Victor Malm, « Utan hopp om att något ska bli bättre », Sydsvenskan, (version du sur Internet Archive).
  19. (en) « The Employees | The Booker Prizes », thebookerprizes.com (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]